Une sonorité tout en plénitude, une technique parfaite et une sensibilité artistique exceptionnelle caractérisent le style du violoncelliste canadien Gary Hoffman. Il retrouve la scène du Théâtre Novarina avec trois sonates incontournables du répertoire classique.
En 1986, Gary Hoffman reçoit le Premier Grand Prix Rostropovich à Paris. Il commence alors une carrière internationale et se produit depuis avec les plus grandes formations. Très demandé en musique de chambre, il collabore avec le Jérusalem Quartet, le Quatuor Modigliani, mais aussi en trio avec, notamment Pascal Moraguès et Claire Désert, Philippe Graffin et Gérard Caussé, Valeryi Sokolov. Assidument suivi pour ses talents de pédagogue, il enseigne lors de master class très prisées. S’il affectionne le grand répertoire classique pour violoncelle, il n’en dédaigne pas pour autant la musique contemporaine, dont il est un porte-parole engagé : les compositeurs Elliott Carter, Dominique Lemaître, Julius Bürger, Arad Atar. Gary Hoffman retrouve ce soir le pianiste australien David Selig, avec lequel il partage trois décennies d’amitié et de complicités artistiques.
Programme. La Sonate pour piano n°5 fait partie des cinq sonates pour violoncelle et piano de Beethoven. Sonates monumentales, elles ont posé les fondements de la pensée musicale du 20e siècle. La n°5 semble plus agressive et combative, son expression plus théâtrale. Beethoven y emprunte d’élégantes volutes au style ornemental de son époque. D’essence romantique, la Sonate pour violoncelle et piano n°1 de Brahms exhale une profonde mélancolie, à l’instar de son premier mouvement Allegro non troppo très lyrique. Elle obtient un immense succès à sa création en 1862. Le compositeur Albéric Magnard, très influencé par Brahms, est l’un des seuls symphonistes de grande envergure qu’ait connu la France à l’aube du 20e siècle. Composée en 1909, la Sonate pour violoncelle et piano est sa dernière oeuvre de chambre. Il fallut attendre les années 1980 pour que toute sa musique soit redécouverte.
Juste ce qu’il faut de chair dans l’archet, de la lumière dans le clavier et beaucoup d’équilibre, Gary Hoffman et David Selig vont au devant de l’auditeur tout en restant intime. Sans jamais perdre son élégance, le discours s’élance avec engagement. – Fabienne Bouvet, Classica
1h15 + entracte
Gary Hoffman : violoncelle
David Selig : piano
© William Beaucardet
Programme
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour piano n°5, en do mineur, op. 10
Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour violoncelle et piano n°1,
en mi mineur, op.38
Albéric Magnard (1865-1914)
Sonate pour violoncelle et piano,
en la majeur, op. 20
Tarifs
Plein tarif : 30 € • – de 18 ans : 20 €
Réduit : 26 € (- de 25 ans, dem. d’emploi)
Abonnés : 10 spec. et + : 24 €
3 spec. et + : 26 € • réduit : 20 €