Est-ce que raconter peut aider à oublier ? Entre dévoilement intime de l’indicible et perversité de la télé-réalité, les possibles de la résilience sont ici interrogés.
Une société de production de télévision demande à Blanche Baillard de témoigner. Elle a trois jours pour raconter son histoire, seule chez elle, face à une caméra. Si elle est « convaincante » et « pertinente », elle pourra participer au direct, et raconter, devant des millions de téléspectateurs le pire événement de sa vie. Ce jour où, trois ans plus tôt, elle a rencontré ce monstre violeur. Entre émotion et réflexion, Valérie Lévy a écrit un texte percutant qui souligne la solitude et la détresse d’une femme pour qui le monde s’est écroulé. Elle raconte face caméra son présent, son passé, son absence de futur. Un texte qui montre le pouvoir de l’image, la force qu’elle induit malgré elle, et condamne les intentions souvent malsaines de la télé-réalité assoiffée d’audimat. Une pièce forte, nécessaire, lumineuse.
RENCONTRE APRÈS LE SPECTACLE
Poursuivez la représentation avec cette rencontre de bord de plateau autour de l’équipe artistique du spectacle : comédiens, metteure en scène, autrice.
Il y a tout au long de cette pièce quelque chose de très touchant d’infiniment juste. Alice de Lencquesaing y est pour beaucoup. Elle est d’une densité, d’une sureté de ton, d’une vérité incroyables. La grâce».
Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné
Il est rare que l’on soit empli d’un sentiment d’enthousiasme au sortir d’un récit éprouvant… Et pourtant, c’est ce qui arrive avec J’avais ma petite robe à fleurs, texte d’une femme très connue et admirée du monde du théâtre, Valérie Lévy. Un texte magistralement pensé, construit, composé. Et sur la scène, la comédienne Alice de Lencquesaing, d’une évidence déchirante.
Le Journal d’Armelle Héliot
Une écriture ample, une mise en scène exigeante, une performance de comédienne d’une grande intensité. J’avais ma petite robe à fleurs nous met face aux implacables conséquences d’un viol. Avec toute la puissance d’une proposition qui contourne le pathos.
Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse
1h10 | Accessible à partir de 14 ans
Les Productions de l’explorateur
Texte, collaboration artistique : Valérie Lévy
Mise en scène : Nadia Jandeau
Interprétation : Alice de Lencquesaing, Valentin Morel
© Giovanni Cittadini Cesi
Séance scolaire
Mardi 4 février à 14h30 / Thonon
Tarifs
Plein tarif : 25 € • – de 18 ans : 15 €
Réduit : 22 € (- de 25 ans, dem. d’emploi)
Abonnés : 10 spec. et + : 20 €
3 spec. et + : 22 € • réduit : 15 €